“Avec les situations qui se sont passées dans la cité, il y a eu beaucoup de gestes de solidarité entre les habitants. Moi-même je suis tombé malade mais j’ai reçu beaucoup de gestes de solidarité.
Aujourd’hui il y a beaucoup de jeunes dans la cité et c’est difficile de les maintenir à la maison. Alors justement on a essayé les groupes WhatsApp dans lesquels on faisait le relais des documents. On a un groupe assez étendu de WhatsApp et on connaît à peu près tout le monde dans le quartier. Le groupe sportif culturel et social nous a permis d’alerter et de faire ce travail pédagogique et de prévention, et de communiquer avec les habitants de la cité sur les jours et les horaires des dépistages.
Ça a bien fonctionné parce que c’est instantané. C’est pas comme si on avait une sono qui passe au mieux de la rue, où en général on ne comprend pas ce qu’ils disent. Là il faut avoir la sensibilité et connaître les jeunes pour les convaincre de faire le dépistage pour le bien de leur famille. A partir de là c’est une conversation un peu plus rapprochée, de confiance, et c’est là qu’ils vont bouger pour aller faire un dépistage”